Londres: Les prix du pétrole reculaient mardi en cours d'échanges européens, reprenant leur souffle après leur bond de la veille provoqué par l'optimisme sur le respect des objectifs l'Opep et par les spéculations sur le referendum au Kurdistan irakien.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait
58,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
39 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait
26 cents à
51,96 dollars.
Après avoir bondi de
3,8% lundi, le Brent a atteint mardi vers 03H45 GMT
59,49 dollars, tandis que le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., qui avait pris
3,1%, a touché
52,43 dollars vers 03H40 GMT, avant que les deux références reculent légèrement.
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Il y avait plusieurs raisons à la hausse de la lundi, mais la principale était le référendum au Kurdistan irakien", ont noté les analystes de JBC Energy.
Une victoire massive du "
oui" au référendum d'indépendance est attendue au Kurdistan irakien. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de stopper les exportations de pétrole de la région passant par la
Turquie.
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Le Kurdistan irakien produit 650.000 barils par jour, dont 85% passent par les oléoducs turcs. Si la Turquie exécute ses menaces, cela produira un choc que le marché a dores et déjà absorbé. Cependant, le danger ne devrait pas durer, car l'indépendance n'arrivera pas du jour au lendemain et l'OPEP pourra combler le vide créé rapidement", a jugé Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) était justement sous les projecteurs après un point mensuel de suivi de l'accord de baisse de la production qui s'est tenu vendredi à Vienne, et au cours duquel le cartel a affirmé atteindre un respect de ses objectifs de 1
17%.
L'
OPEP s'est associée à d'autres grands producteurs, dont la
Russie, pour limiter leurs extractions jusqu'à la fin du premier trimestre 2018 pour rééquilibrer le marché mondial.
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Avec la hausse de lundi, le Brent est plus ou moins où l'OPEP l'espérait, et il va à nouveau falloir faire attention au respect des objectifs de l'OPEP et de la Russie. Ils ne parvenaient pas à les atteindre au début de l'année, quand les prix évoluaient au même niveau qu'actuellement", a cependant prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule de son plus haut en deux ans à Londres
Communauté prix du baril
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