Le pétrole recule de son plus haut en deux ans à Londres
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 58,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 26 cents à 51,96 dollars.
"Il y avait plusieurs raisons à la hausse de la lundi, mais la principale était le référendum au Kurdistan irakien", ont noté les analystes de JBC Energy.
Une victoire massive du "oui" au référendum d'indépendance est attendue au Kurdistan irakien. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de stopper les exportations de pétrole de la région passant par la Turquie.
"Le Kurdistan irakien produit 650.000 barils par jour, dont 85% passent par les oléoducs turcs. Si la Turquie exécute ses menaces, cela produira un choc que le marché a dores et déjà absorbé. Cependant, le danger ne devrait pas durer, car l'indépendance n'arrivera pas du jour au lendemain et l'OPEP pourra combler le vide créé rapidement", a jugé Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) était justement sous les projecteurs après un point mensuel de suivi de l'accord de baisse de la production qui s'est tenu vendredi à Vienne, et au cours duquel le cartel a affirmé atteindre un respect de ses objectifs de 117%.
L'OPEP s'est associée à d'autres grands producteurs, dont la Russie, pour limiter leurs extractions jusqu'à la fin du premier trimestre 2018 pour rééquilibrer le marché mondial.
(c) AFP