Le pétrole tente de se reprendre, peu surpris par l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 56,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de jeudi. Il a même atteint un plus haut depuis début mars 2017 à 56,87 dollars vers 14H00 GMT.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, grignotait 6 cents à 50,61 dollars.
Lors de ce rendez-vous, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est dit favorable à la poursuite d'une action "concertée" avec l'OPEP sur le pétrole.
Le cartel et ses partenaires ont salué la "stabilisation" en cours du marché mais ne se sont pas encore engagés sur une éventuelle prolongation de l'accord de réduction de la production.
Cette limitation a été décidée fin 2016 et doit durer jusqu'en mars 2018 afin de redresser les prix du baril.
La prochaine réunion en novembre des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui applique cette réduction en accord avec ses partenaires producteurs non membres de l'OPEP, dont la Russie, devrait décider du prolongement ou non de ce dispositif au-delà de mars.
"Il est trop tôt pour que les producteurs décident maintenant de ce qu'il faut faire au-delà du premier trimestre 2018", remarquait avant la réunion Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets.
Peu surpris par le résultat de la réunion, les investisseurs restaient prudents sur le marché pétrolier, qui a en outre besoin de souffler après une phase de hausse.
"Au total, la région a des réserves pétrolières de quelque 45 milliards de barils, autant que le Nigeria. On estime à 600.000 barils par jours la production locale, dont l'essentiel est exporté via la Turquie" très critique vis-à-vis du référendum, ont souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP