Le pétrole, scrutant une réunion de l'Opep, ouvre en baisse à New York
Vers 13H10 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, cédait 2 cents et s'échangeait à 50,53 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le cartel et d'autres gros pays producteurs de brut, dont la Russie, se sont engagés fin 2016 à limiter leurs extractions dans le but de limiter l'offre sur le marché mondial et tenter ainsi de redresser le prix du baril.
"Le rééquilibrage du marché est engagé", a jugé Mohammed Sanusi Barkindo, le secrétaire général de l'OPEP.
"Nous devons garder le rythme et poursuivre l'action concertée", a aussi déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
Mais aucun engagement formel n'a pour l'instant été pris.
"Ils n'ont pas dit qu'ils prévoyaient de prolonger l'accord, d'imposer des restrictions supplémentaires ou d'inclure le Nigeria et la Libye dans le processus", a relevé Robert Yawger de Mizuho USA. Membres de l'OPEP, ces deux pays ont été exemptés de quotas en raison des problèmes sécuritaires et politiques qui entravent de facto leur production.
"Ceux qui misaient sur une de ces trois annonces sont probablement déçus", a avancé M. Yawger.
Le repli des prix était limité par le référendum d'indépendance prévu lundi dans le Kurdistan irakien, certains opérateurs intégrant une petite prime de risque au vu des tensions régionales autour de cette initiative controversée.
(c) AFP