Le pétrole stable sur fond de consultations à l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 56,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse négligeable d'un cent par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance s'effritait à peine de 4 cents, à 50,51 dollars.
La prochaine réunion en novembre des ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui applique cette réduction en accord avec ses partenaires producteurs non membres de l'OPEP, dont la Russie, devrait décider du prolongement ou non de ce dispositif au-delà de mars.
"Les cours du Brent flirtent avec leurs plus hauts de mars 2017 à 56,50 dollars, des informations assurant que les représentants de l'OPEP, de la Russie et des autres producteurs vont discuter vendredi à Vienne de la possibilité de prolonger les réductions de production au-delà de mars 2018" dès cette réunion préparatoire, a expliqué à l'AFP Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
Le marché restait néanmoins très prudent.
Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group, expliquait les hésitations des investisseurs à acheter d'ores et déjà plus franchement l'or noir en raison "d'inquiétudes sur le fait que la Russie pourrait rechigner à prolonger l'accord".
Le référendum d'indépendance prévu lundi dans le Kurdistan irakien constituait en revanche un facteur de soutien supplémentaire aux prix, certains opérateurs intégrant une petite prime de risque supplémentaire au vu des tensions régionales autour de cette initiative controversée.
(c) AFP