Le pétrole termine en baisse à New York avant une réunion de l'Opep
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour de cotation comme contrat de référence, a cédé 14 cents pour clôturer à 50,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 56,43 dollars, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Une réunion de suivi de cet accord, qui court pour l'instant jusque mars 2018, aura lieu vendredi à Vienne.
"Les investisseurs attendent de voir si les représentants de l'OPEP et de leurs partenaires vont prolonger cet accord jusque fin 2018", a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates en soulignant qu'au vu de la récente montée des prix du pétrole, leurs efforts semblaient porter leurs fruits.
"Tout accord formel, s'il y a en un, sera probablement annoncé lors de la réunion semestriel de l'OPEP en novembre, mais des signaux pourraient émerger de cette rencontre", a-t-il ajouté.
Le taux d'adhésion à l'accord en place par ses divers participants, pas toujours respecté scrupuleusement, sera aussi évoqué.
Plus tôt dans la séance, le baril avait été freiné par la hausse du dollar, qui a nettement profité mercredi de la position jugée optimiste de la banque centrale américaine sur l'économie américaine.
La hausse du billet vert rend plus onéreux et donc moins attractif les achats d'or noir, libellés dans la devise américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.
"J'étais un peu surpris de ne pas voir le baril s'affaiblir mercredi mais on a visiblement une réaction à retardement jeudi en début de séance", a noté M. O'Grady.
Les investisseurs ont par ailleurs continué à prendre en compte les éléments disparates du rapport hebdomadaire sur les réserves pétrolières diffusé mercredi.
Les stocks de brut ont comme prévu augmenté et ceux d'essence reculé, conséquences directes de la suspension de l'activité de plusieurs raffineries après le passage de l'ouragan Harvey au Texas.
(c) AFP