Le pétrole monte malgré la hausse des stocks américains de brut
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 56,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 93 cents à 50,41 dollars.
Les stocks de pétrole brut ont progressé un peu plus fortement que prévu aux États-Unis lors de la semaine achevée le 15 septembre, s'étoffant de 4,6 millions de barils, contre une hausse de 3,9 millions de barils attendue par les analystes, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Les réserves d'essence ont, elles, diminué de 2,1 millions de barils, à 216,2 millions de barils, comme prévu par les analystes.
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont pour leur part reculé de 5,7 millions de barils, à 138,9 millions de barils, soit bien plus que la baisse de 1,95 millions attendue par les analystes.
"Les récentes perturbations subies par l'industrie pétrolière américaine sont bien documentées, l'ouragan Harvey en particulier ayant lourdement pesé sur les niveaux de production et de raffinage", a relevé M. Mahony.
Ainsi, même si le niveau des stocks de brut grimpe, "l'offre totale en provenance des États-Unis a pris un coup, et si l'on y ajoute le fait que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pourrait décider d'un nouvel gel de production, la hausse des prix (du brut) est justifiée", a expliqué l'analyste.
L'OPEP et certains pays partenaires, dont la Russie, ont décidé fin 2016 de limiter leurs extractions pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril. Ils ont pour l'instant prévu de faire courir l'accord jusqu'à mars 2018.
L'OPEP et ses partenaires doivent se réunir vendredi à Vienne pour une réunion de suivi de l'accord, alors que la prochaine réunion semestrielle du cartel se tiendra fin novembre.
Pour Commerzbank, l'OPEP va devoir annoncer dans deux mois une nouvelle limitation de sa production, mais les cours risquent de se trouver sous pression au moment de l'annonce, le marché ayant été prévenu trop longtemps à l'avance.
(c) AFP