Le pétrole monte un peu dans un marché sans élan
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 44 cent à 50,35 dollars.
Prochain élément de nature à donner une impulsion aux cours, les données hebdomadaires sur les réserves de pétrole aux États-Unis seront publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Selon des prévisions médianes d'analystes compilées par Bloomberg, les réserves de brut devraient s'être étoffées de 3 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 septembre, tandis que celles d'essence devraient avoir baissé de 2,5 millions de barils et les stocks de produits distillés fondus de 1,7 million de barils.
En attendant, les cours n'arrivent pas à prendre assez de vitesse pour améliorer ses récents plus hauts ni pour repartir à la baisse, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, résumant ainsi les mouvements du pétrole depuis le début de la semaine.
Le marché reprenait ainsi son souffle après avoir grimpé la semaine dernière à des sommets en cinq mois à 55,99 dollars pour le baril de Brent et en près de quatre mois à 50,50 dollars pour celui du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Les cours avaient tiré parti de données encourageantes sur la demande mondiale et de la baisse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis.
Mais pour les analystes de Commerzbank, "la hausse du prix du Brent a été considérablement alimentée par des achats spéculatifs", la rendant "excessive et pas viable".
(c) AFP