Le pétrole évolue sans grande direction après une forte hausse
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 55,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre cédait 1 cent à 49,88 dollars.
Les cours du brut ont reçu la semaine dernière un coup de pouce de commentaires encourageants sur la demande de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui ont toutes deux relevé leurs prévisions pour la demande mondiale d'or noir cette année et l'année prochaine.
En outre, les cours restaient soutenus par l'annonce la semaine dernière d'une petite baisse du nombre de puits de forage aux États-Unis.
Mais l'offre mondiale reste abondante, notamment sur les marchés d'enchères de brut, ce qui laisse à penser que "les prix sont montés trop vite et trop haut", ont prévenu les analystes de Commerzbank, qui s'attendent à une légère correction à la baisse des cours.
En outre, pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group, "un cours (du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) au-dessus de sa moyenne glissante sur 50 semaines (49,50 dollars) peut sembler assez élevé pour beaucoup d'opérateurs attendant toujours des engagements plus concrets de l'OPEP et de ses partenaires pour limiter leur production".
Le cartel est engagé avec d'autres producteurs, dont la Russie, dans un accord de limitation des extractions qui les engagent jusqu'en mars 2018. Mais après des niveaux d'adhésion aux objectifs de production très élevés en début d'année, l'OPEP augmente peu à peu ses extractions depuis plusieurs mois.