Le pétrole monte, soutenu par l'AIE et l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 50 cents à 48,73 dollars.
"Cette augmentation est principalement due à une révision en nette hausse de la demande du deuxième trimestre. L'AIE prévoit désormais une baisse de la demande au troisième trimestre, ce qui nous paraît inattendu et extrême, et pourrait mener à de futures révisions à la hausse", a estimé Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'OPEP avait fait état mardi d'une baisse de la production de ses pays membres en août et avait également revu à la hausse la demande pour 2017.
"Les marchés ont poussé un soupir de soulagement en voyant l'OPEP enfin ralentir sa production, qui augmentait depuis mars", ont résumé les analystes de PVM.
Le cartel est engagé avec d'autres producteurs, dont la Russie, dans un accord de limitation des extractions qui les engagent jusqu'en mars 2018. Mais après des niveaux d'adhésion aux objectifs de production très élevés en début d'année, l'OPEP augmentait peu à peu ses extractions depuis plusieurs mois.
Par ailleurs, le Département américain de l'Energie (DoE) publiera en cours de séance européenne son rapport hebdomadaire sur les réserves des Etats-Unis.
(c) AFP