Le pétrole remonte, l'Opep réduit sa production en août
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 28 cents à 48,35 dollars.
La baisse est principalement due à une chute de la production libyenne de 112.300 barils par jour, alors que des affrontements armés ont empêché le pays d'extraire du pétrole le mois dernier.
Mais les productions de l'Arabie saoudite, de l'Irak et, dans une moindre mesure, de l'Iran s'inscrivent également en baisse.
"Les poids lourds de l'OPEP veulent manifestement prouver qu'ils comptent respecter l'accord. Ce dernier doit durer jusqu'en mars 2018, et l'Arabie saoudite indique déjà être prête à le renouveler", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Le rapport mensuel revoit également à la hausse la demande mondiale en 2017 et en 2018.
Pour leur part, les analystes de UniCredit estiment que de nouvelles raffineries, principalement en Chine, absorberont 2,5 millions de barils de brut par jour fin 2018 par rapport à début 2017.
A plus court terme, les marchés observeront mercredi les données hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis publiées par le Département américain de l'Energie (DoE).
Les réserves américaines de brut pourraient avoir augmenté de 4,16 millions de barils tandis que celles d'essence auraient baissé de 2,25 millions de barils et celles de produits distillés de 1,95 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP