Le pétrole recule, incertitude sur la production américaine
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre cédait 97 cents à 48,12 dollars.
Le dollar, la monnaie de référence pour les cours du baril, est au plus bas depuis janvier 2015 face à un panier composé des principales devises mondiales. Cette baisse tend à bénéficier au brut, en le rendant moins cher pour les investisseurs utilisant d'autres monnaies.
Mais le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. reste aussi sous la pression de l'annonce jeudi d'une hausse des réserves américaines de brut lors de la semaine achevée le 1er septembre, après le passage de l'ouragan Harvey au Texas.
Au pic des perturbations, près d'un quart des capacités de raffinage américaines ont en effet été mises hors service, réduisant la demande pour le pétrole brut.
Alors que les raffineries de la côte du Golfe du Mexique reprennent progressivement leurs activités, les investisseurs s'interrogent désormais sur les éventuelles conséquences de l'ouragan Irma. Actuellement dans les Caraïbes, il devrait remonter vers la côte sud-est des Etats-Unis, frappant d'abord la Floride dimanche puis la Georgie et la Caroline du Sud.
Les analystes décortiquaient par ailleurs les données des agences financières sur la production de pétrole de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
"Il n'y a pas de consensus entre Platts, Reuters et Bloomberg sur le chiffre exact de production. En revanche, il apparaît que la production a reculé d'un mois sur l'autre, pas tant à cause des efforts des pays qu'à cause de la perturbation des extractions en Libye", a noté Tamas Varga, analyste chez PVM.
(c) AFP