Le pétrole hésite à l'ouverture à New York, surveillant l'ouragan Irma
Vers 13H10 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, cédait 10 cents, à 48,99 dollars, sur le contrat pour livraison en octobre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le dollar, la monnaie de référence pour les cours du baril, est au plus bas depuis janvier 2015 face à un panier composé des principales devises mondiales. Cette baisse tend à bénéficier au brut, en le rendant moins cher pour les investisseurs utilisant d'autres monnaies.
Au pic des perturbations, près d'un quart des capacités de raffinage américaines ont en effet été mises hors service, réduisant la demande pour le pétrole brut.
Alors que les raffineries de la côte du Golfe du Mexique reprennent progressivement leurs activités, les investisseurs s'interrogent désormais sur les éventuelles conséquences de l'ouragan Irma. Actuellement dans les Caraïbes, il devrait remonter vers la côte sud-est des Etats-Unis, frappant d'abord la Floride dimanche puis la Georgie et la Caroline du Sud.
"Il n'y a pas vraiment d'infrastructures pétrolières dans cette zone, pas de raffineries ou de plateformes de production", a indiqué Matt Smith de ClipperData. "Le seul effet qu'on pourrait voir est sur la demande d'essence, alors que de nombreux habitants cherchent actuellement à prendre la route pour s'éloigner", a-t-il ajouté.
Le baril de Brent coté à Londres progressait légèrement.
"En s'approchant des 55 dollars le baril, on a passé des niveaux techniques qui déclenchent des positions acheteuses", a remarqué M. Smith.
Premier exportateur mondial, le pays tente de limiter l'offre de brut sur les marchés afin de redresser les prix du baril.
(c) AFP