Le pétrole quasi stable, prudence face à l'ouragan Irma
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre montait de simplement 2 cents, à 49,18 dollars.
Les investisseurs surveillaient la trajectoire de cet ouragan qui a dévasté plusieurs îles caribéennes et menace désormais la République Dominicaine.
Des terminaux pétroliers ont dû être fermés dans le nord des îles Caraïbes, mais l'impact sur le marché devrait être différent de celui de la récente tempête Harvey car, même si Irma menace aussi l'Etat américain de Floride, ce dernier ne compte pas de raffinerie.
"Il n'y aura pas de temps pour se relaxer après le passage d'Irma, deux tempêtes de plus sont en train de se développer dans son sillage", a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les investisseurs ont par ailleurs pris connaissance jeudi des données officielles sur les stocks de brut américains, qui ont augmenté fortement de 4,6 millions de barils, quand les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient en moyenne sur une hausse de 4 millions de barils.
Une hausse notable était toutefois attendue, après le passage de la tempête Harvey dans le Golfe du Mexique et à proximité qui a mis hors service près d'un quart des capacités de raffinage américaines. Mais ces sites de transformation du pétrole rouvrent progressivement depuis quelques jours, soutenant un rebond de la demande en brut.
(c) AFP