Le pétrole hésite face à l'ouragan Irma
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 54,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre diminuait en revanche de 20 cents, à 48,96 dollars.
Des terminaux pétroliers ont dû être fermés dans le nord des îles Caraïbes, mais l'impact sur le marché devrait être différent de celui de Harvey, car même si Irma menace aussi l'Etat américain de Floride, ce dernier ne compte pas de raffinerie.
"L'appétit des raffineries du Golfe (du Mexique, ndlr) reprend après le passage de la tempête Harvey", ce qui soutenait quelque peu les cours, a toutefois remarqué M. Varga.
Harvey a provoqué d'importantes inondations en frappant le Golfe du Mexique le 25 août. Près d'un quart des capacités de raffinage américaines ont été mises hors service, alimentant de nouvelles craintes d'excès d'offre dans un marché mondial surabondant. Mais ces sites de transformation du pétrole rouvrent progressivement depuis quelques jours, soutenant un rebond de la demande en brut.
Au-delà de l'Océan Atlantique, M. Varga notait que les cours subissaient une légère pression à la baisse du fait d'une reprise de la production mercredi du champ pétrolier de Sharara dans l'ouest de la Libye, qui était suspendue depuis la fin août à cause de la fermeture d'oléoducs par une milice armée.
Dans ce contexte troublé par les événements météorologiques extrêmes, les investisseurs pourraient ne pas tenir compte outre mesure de la publication dans la journée des chiffres hebdomadaires sur les stocks de pétrole par le Département à l'Energie américain (DoE).
(c) AFP