Le pétrole monte, soutenu par les Etats-Unis et la Russie
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 53,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,19 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre gagnait 1,55 dollar, à 48,84 dollars.
"Le marché du brut s'est réjoui de voir que l'industrie de la raffinerie reprend déjà ses activités", ont commenté les analystes de PVM.
"L'effet qu'a eu la tempête Harvey sur l'industrie pétrolière reste à définir, tout comme les conséquences pour le marché mondial, donc les prochaines séances, voire les prochaines semaines, risquent d'être particulièrement volatiles", a cependant prévenu Katrina Oldham, analyste chez Inenco Market.
"Par ailleurs, la Russie aurait réduit sa production de pétrole encore plus que son objectif, une information qui arrive après que le ministre russe de l'Energie a affirmé avoir rencontré son homologue saoudien pour envisager d'étendre encore l'accord de baisse de la production", ont relevé les analystes de PVM.
La Russie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres grands pays producteurs ont établi fin 2016 un accord leur fixant des objectifs de production afin de limiter leurs extractions et de permettre d'écluser les réserves mondiales trop abondantes.
(c) AFP