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Le pétrole new-yorkais, toujours marqué par Harvey, termine sur une petite hausse

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Le pétrole coté à New York a terminé en légère hausse vendredi à l'issue d'une semaine marquée par les interrogations sur l'impact de l'ouragan Harvey sur les puits d'extraction, raffineries et oléoducs de la côte texane.
Le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, la référence américaine, a gagné 6 cents par rapport à la clôture de la veille pour terminer à 47,29 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a terminé à 52,86 dollars, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de jeudi.

"La principale préoccupation reste de savoir combien de temps les raffineries situées le long de la côte du Golfe du Mexique vont être fermées, combien de temps la demande pour le pétrole brut va encore être affectée", a avancé Gene McGillian de Tradition Energy.

"On aura sûrement plus d'informations après le week-end", prolongé par un jour férié lundi aux Etats-Unis, et les investisseurs ont limité leurs échanges vendredi, a-t-il indiqué.

Selon un relevé du Département américain de l'Energie effectué vendredi matin, dix raffineries de la région étaient encore fermées. Mais quatre raffineries opéraient partiellement au lieu de deux la veille.

"Le marché est en train de ré-estimer sa réaction initiale à la fermeture de nombreuses raffineries dans le sillage d'Harvey", a aussi estimé Bart Melek de TD Securities.

"Il semblerait (qu'elles) ne soient pas autant endommagées qu'après l'ouragan Katrina par exemple", a-t-il souligné.

Réouverture des ports


Les investisseurs surveillent également la réouverture des ports de la côte, s'interrogeant sur leurs capacités à accueillir de nouveau les cargos pétroliers, et celle des oléoducs ayant dû ralentir leur activité faute d'essence pour remplir les tuyaux.

"On s'attendait à ce que les stocks de brut gonflent au cours des prochaines semaines, ce qui ne sera peut-être pas le cas", a noté M. Melek.

L'administration a aussi tenté d'intervenir "pour éviter les pénuries d'essence et tenter de calmer l'envolée des prix" en autorisant l'utilisation des réserves stratégiques de pétrole et en assouplissant temporairement les normes sur la composition du carburant, a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Le gallon d'essence (3,8 litres) pour livraison en octobre échangé sur le marché new-yorkais, qui avait bondi jeudi, se repliait ainsi vendredi vers 19H15 GMT de 1,75% à 1,7480 dollar.

Par ailleurs, les marchés gardaient toujours un oeil sur les pays participants à l'accord de limitation de la production de pétrole, emmené par l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et la Russie et destiné à tenter de redresser les prix.

"Selon plusieurs estimations, l'OPEP a réduit sa production en août et a mieux respecté" l'accord qu'elle s'est fixé, a souligné Bart Melek.

(c) AFP

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