Le pétrole affecté à New York par l'impact d'Harvey sur les raffineries
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, la référence américaine, a perdu 48 cents par rapport à la clôture de la veille pour clôturer à 45,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les conséquences du passage de l'ouragan Harvey, qui a atteint le Texas vendredi, a été rétrogradé en tempête tropicale samedi, et est arrivé mercredi en Louisiane, continuent à dominer le marché.
Par ailleurs, cinq raffineries de la région opéraient partiellement.
"La montée continue du niveau des eaux crée de grandes incertitudes sur l'ampleur des dégâts causés aux raffineries, sur le rythme auquel les activités suspendues pourront reprendre et sur l'ampleur des capacités qui resteront affectées pendant plusieurs mois", ont commenté les analystes de Goldman Sachs.
L'immobilisation des raffineries limite la production d'essence et de produits distillés, et fait en conséquence chuter la demande de brut alors même que son extraction est moins perturbée.
Les puits affectés par la tempête, en mer ou sur terre, ont déjà commencé à reprendre la production, qui est perturbée à hauteur d'un peu moins de un million de barils par jour selon les estimations de Goldman Sachs.
La moindre production d'essence fait aussi grimper le prix du carburant: le cours du gallon (3,8 litres) pour livraison en septembre échangé sur le Nymex s'affichait en hausse mercredi de 5,32% à 1,8782 dollar. Il a pris près de 13% depuis vendredi dernier.
"Ce sont surtout les chiffres de la semaine prochaine qui seront importants, ils apporteront une première indication détaillée de l'impact d'Harvey sur le secteur énergétique", a estimé James Williams de WTRG.
(c) AFP