Le pétrole new-yorkais, scrutant les raffineries du Golfe du Mexique, ouvre en baisse
Vers 13H10 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, la référence américaine, perdait 44 cents par rapport à la clôture de la veille et évoluait à 46,00 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le gallon (3,8 litres) d'essence pour livraison en septembre bondissait de son côté de 6,26% à 1,89 dollar. Il a pris près de 14% depuis la clôture vendredi.
"Les inondations se poursuivent et sont maintenant la plus grande menace pour les infrastructures énergétiques de la zone américaine du Golfe du Mexique où elles conduisent à de nouvelles fermetures de raffineries et de ports, alors même que la production de brut commence à revenir à la normale", ont relevé les analystes de Goldman Sachs.
Selon leurs estimations, les capacités de raffinage affectées s'élèvent désormais à 3,9 millions de barils par jour.
"La montée continue du niveau des eaux crée de grandes incertitudes sur l'ampleur des dégâts causés aux raffineries, sur le rythme auquel les activités suspendues pourront reprendre et sur l'ampleur des capacités qui resteront affectées pendant plusieurs mois", ont-ils commenté.
L'immobilisation des raffineries limite la production d'essence et de produits distillés, faisant grimper leurs prix, et fait chuter la demande de brut alors même que son extraction est moins perturbée.
Selon les analystes de Goldman Sachs, les puits affectés par la tempête ont commencé à reprendre la production, qui est perturbée à hauteur d'un peu moins de un million de barils par jour.
Les chiffres de cette semaine sont rendus particulièrement imprévisibles par les perturbations causées par la tempête.
(c) AFP