Le pétrole recule, la tempête Harvey s'abat sur les raffineries américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 26 cents à 46,18 dollars.
L'immobilisation des raffineries devrait limiter la production d'essence et de produits distillés, faire grimper les prix et chuter la demande, alors que le brut, dont la production est moins affectée, devrait s'accumuler.
Selon les analystes de Goldman Sachs, les puits affectés par la tempête ont même commencé à reprendre la production, avec un peu moins de un million de barils par jour en moins sur le marché du brut, contre 3,9 millions de barils par jour pour les produits raffinés.
"Une baisse de l'activité des raffineries était déjà attendue dans les prochains mois. Il est plus urgent que jamais que l'Arabie saoudite et les autres membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ralentissent la cadence de la production", a dit Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Les marchés garderont par ailleurs un oeil sur les réserves américaines, sur lesquelles le Département américain de l'Energie (DoE) publiera ses données hebdomadaires en cours de séance européenne.
Les chiffres de cette semaine sont rendus particulièrement imprévisibles par les perturbations causées par la tempête.
(c) AFP