Le pétrole remonte, l'ouragan Harvey sur les radars américains
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 31 cents à 47,74 dollars.
"Les prix montent d'un cran avant l'arrivée de l'ouragan Harvey. La veille, ils avaient pourtant souffert des craintes sur la demande et d'un dollar plus fort, mais le brut suit désormais la hausse de l'essence", a noté Henry Croft, analyste chez Accendo Markets.
"17% de la production de brut américain se trouve dans le golfe du Mexique, dont 10% soit 170.000 barils par jour, ont été suspendus en fin de séance européenne, selon les autorités américaines. Mais vu que le marché du brut est bien fourni actuellement, l'effet sur les prix a été minime", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Dans l'ensemble, les prix restaient proches de leur cours de clôture vendredi dernier, quand ils avaient fini la semaine à 52,96 dollars pour le Brent et à 48,51 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
"Il n'y a pas eu de surprise majeure sur le marché du pétrole cette semaine. Il faudrait qu'un nouvel évènement fort affecte la vision des investisseurs pour que le tiraillement entre vendeurs et acheteurs prenne fin", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
(c) AFP