Le pétrole hésite avant les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 30 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour l'échéance d'octobre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 18 cents à 47,65 dollars.
"Après la clôture européenne mardi, l'API (fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute, ndlr) a fait état d'un recul des réserves de brut de 3,6 millions de barils" pour la semaine achevée le 18 août, ont noté les analystes de Commerzbank.
"Cette nouvelle baisse des réserves est liée à un recul des importations, qui pourrait être dû au fait que les cargaisons venues de pays de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se font plus rares. Ceci dit, les réserves de produits pétroliers (essence et autres produits distillés) augmentent, ce qui prouve que les raffineries américaines produisent plus qu'il n'y a de demande", ont-ils détaillé.
Les analystes attendront donc les données officielles du DoE, qui seront publiées en cours de séance européenne et qui sont jugées plus fiables que celles de l'API.
Pour la semaine achevée le 18 août, les réserves de brut pourraient tout de même avoir reculé de 3,5 millions de barils, celles d'essence d'1,25 million de barils et les réserves de produits distillés pourraient rester stables, selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP