Le pétrole, sous les prises de bénéfices, termine en net recul
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, a cédé 1,14 dollar pour s'établir à 47,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 51,66 dollars, en baisse de 1,06 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
"On arrive à la fin de la saison des grands déplacements en voiture avec des stocks d'essence plus que suffisants alors même que les raffineries continuent à transformer le brut à une cadence historiquement élevées", a-t-il souligné.
La progression de vendredi avait par ailleurs été alimentée par "des informations sur des problèmes rencontrés par une unité d'une grosse raffinerie d'ExxonMobil aux Etats-Unis, à Baytown au Texas", a rappelé John Kilduff d'Again Capital.
"Il semblerait que le problème soit circonscrit, en tout cas moins important qu'on ne le craignait, aussi les prix du brut, comme ceux des produits raffinés, repartent à la baisse", a-t-il remarqué. "On revient à la situation fondamentale, à savoir que le marché est abondamment fourni."
Les investisseurs surveillaient à cet égard ce qui pouvait sortir d'une réunion de suivi d'un accord établi fin 2016 entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres grands producteurs, dont la Russie.
L'accord, qui engage pour l'instant ses participants jusqu'à la fin du premier trimestre 2018, vise à écluser les réserves mondiales et à rééquilibrer un marché sur lequel pèse une offre abondante.
Toutefois, a nuancé David Madden de CMC Markets, "en juillet, le respect des objectifs de l'accord a chuté, ce qui prouve que les pays producteurs s'intéressent plus à leurs propres besoins nationaux qu'à ceux du groupe. L'OPEP n'a plus la crédibilité qu'elle a pu avoir à une époque."
Selon le cabinet suisse Petro-Logistics, la production du cartel, qui était montée en juillet à son plus haut niveau de l'année, devrait diminuer de 419.000 barils par jour en août, à 32,8 millions de barils.
(c) AFP