Le pétrole remonte dans un marché prudent
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 82 cents à 47,91 dollars.
Parmi les éléments nouveaux pris en compte par le marché vendredi, John Kilduff d'Again Capital, mettait en avant un dollar repartant à la baisse, qui rend mécaniquement l'or noir moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
"Nous avons une légère hausse sur les deux dernières séances, mais le brut reste sous pression, et si les risques de surproduction se matérialisent, une nouvelle baisse n'est pas à écarter", a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Mercredi, le Département américain de l'Energie (DoE) avait fait état d'une baisse marquée des réserves de brut, mais d'une nouvelle augmentation de la production des Etats-Unis.
En fin de semaine, les marchés se tournaient à nouveau vers l'OPEP, qui devrait se réunir à Vienne lundi pour sa réunion mensuelle de suivi de l'accord de limitation de la production qui le lie à d'autres producteurs, dont la Russie.
"Il est difficile d'imaginer que quoi que ce soit d'exceptionnel sortira de cette réunion, qui a lieu à peine deux semaines après la réunion d'Abou Dhabi", ont reconnu les analystes de RBC CM.
L'Irak, un des plus grands producteurs de l'OPEP, rechigne à respecter ses objectifs de limitation de production, mis en place pour permettre au marché mondial de retrouver l'équilibre.
(c) AFP