Le pétrole rebondit, le marché reste prudent
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 50,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 21 cents à 46,99 dollars.
Les prix ont atteint leur plus bas depuis plus de trois semaines vers 13H15 GMT, à 50 dollars pour le Brent et à 46,46 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
Après avoir fortement baissé lundi, le marché cherche une direction forte et se maintient depuis trois jours dans une fourchette de prix étroite.
Dans ce contexte, la montée quotidienne des prix n'impressionnait pas les analystes.
"La hausse du jour efface la perte de la veille. Les données sur les réserves des Etats-Unis du département américain de l'Energie (DoE) n'étaient pas très positives, avec une production qui approche de ses plus hauts, et une augmentation des stocks d'essence", a commenté David Madden, analyste chez CMC Markets.
Malgré des prix qui peinent à dépasser les 50 dollars pour la référence américaine, les producteurs de pétrole non conventionnel augmentent la cadence de leurs extractions, ce qui estompe l'effet de l'effort de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de ses partenaires qui tentent de limiter l'offre mondiale.
"Nous restons prudents sur le marché du pétrole. La demande est habituellement moins forte en septembre et en octobre", ont prévenu les analystes de Société Générale.