Le pétrole recule, les stocks américains déçoivent
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 50,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 17 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 37 cents à 47,18 dollars.
Ces indicateurs permettent aux investisseurs de juger de l'état du marché chez l'un des plus grands producteurs mondiaux, qui est également le premier consommateur de pétrole au monde.
Lors de la semaine achevée le 11 août, les réserves commerciales de brut ont reculé de 8,9 millions de barils, pour revenir à 466,5 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 3,4 millions de barils.
Mais les réserves d'essence ont augmenté de 22.000 barils, alors que les analystes attendaient une baisse des réserves de 1,2 million de barils.
"Les prix ont bondi après l'annonce, mais se sont repliés car la hausse des réserves d'essence pourrait suggérer que la demande des consommateurs est faible", a soutenu David Madden, analyste chez CMC Markets.
Par ailleurs, la production a augmenté 79.000 barils par jour par rapport à la semaine précédente.
(c) AFP