Le pétrole recule un peu, la demande pourrait faiblir
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 50,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait neuf cents à 47,50 dollars.
"Les prix se sont stabilisés mardi, mais ils ont reculé de près de 2,5% la veille", s'est inquiété Henry Croft, analyste chez Accendo Markets.
Les données des raffineries chinoises, qui ont utilisé moins de pétrole brut que prévu en juillet, avaient inquiété les marchés lundi.
Mais la demande américaine, dont la vigueur cet été a permis d'écluser les abondantes réserves des Etats-Unis, pourrait elle aussi commencer à flancher.
"La demande américaine de brut ralentit normalement en septembre, et quand on ajoute une production qui augmente, cela devrait faire augmenter les exportations des Etats-Unis", ont commenté les analystes de JBC Energy Markets.
Les analystes observeront donc avec une attention particulière les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées par le Département américain de l'Energie (DoE) mercredi en cours de séance européenne.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses propres données mardi après la clôture européenne.
(c) AFP