Le pétrole recule, l'économie chinoise inquiète
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 53 cents à 48,29 dollars.
La production industrielle en Chine a fortement ralenti en juillet, s'essoufflant à l'unisson des ventes de détail et du marché immobilier.
La production industrielle du géant asiatique a ainsi progressé de 6,4% sur un an en juillet, a indiqué lundi le Bureau national des statistiques (BNS). C'est très en-deçà de la hausse de juin (+7,6%) et bien moins qu'anticipé par les experts sondés par l'agence Bloomberg (+7,1%).
"La production des raffineries chinoises a augmenté de 0,4% en juillet par rapport à juillet 2016. A 10,71 millions de barils par jour, la production n'avait pas été aussi faible depuis septembre 2016", ont par ailleurs noté les analystes de PVM.
"Tout cela se produit alors que les craintes d'une surproduction mondiale persiste", a rappelé David Madden.
Le marché souffre en effet d'une surabondance de l'offre. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie, ont cherché à maîtriser ce problème en se fixant des objectifs de production pour limiter l'offre mondiale, mais cet accord semble s'être fissuré cet été, avec plusieurs pays produisant plus que leurs objectifs, selon les données de l'OPEP.
(c) AFP