Le pétrole recule, la production de l'Opep inquiète
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 37 cents à 48,22 dollars.
"La production de l'OPEP dépasse la demande annuelle moyenne, selon les données de l'AIE, ce qui semble indiquer que le marché va avoir du mal à se rééquilibrer rapidement", ont indiqué les analystes de Commerzbank.
Depuis début 2017, le cartel et ses partenaires, dont la Russie, se sont fixés des objectifs de production pour abaisser leurs extractions et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
Mais le rapport de l'OPEP paru jeudi a finalement reconnu ce que les analystes indiquaient, à savoir un respect de ces objectifs qui s'effrite, notamment de la part de l'Arabie saoudite.
"Le pays, qui est dans les faits la figure de proue de l'OPEP, a dépassé son objectif d'une production de 10,058 millions de barils par jour pour la première fois en juillet", ont noté les analystes de PVM.
"C'est la première fois que les Saoudiens trichent, et sans surprise, cela a pesé sur les résultats de l'ensemble du groupe", ont-ils ajouté.
L'AIE anticipe une progression de la demande de 1,5 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 97,6 mbj en 2017, soit 0,1 mbj de plus que lors de la précédente estimation en juillet.