Le pétrole ouvre au-dessus des 50 dollars le baril à New York
Vers 13H20 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, prenait 56 cents et évoluait à 50,12 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les deux éléments principaux qui nourrissent cette progression sont, selon John Kilduff d'Again Capital, l'annonce mercredi du repli bien plus marqué que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis et "le fait que le marché ait choisit de se concentrer dans le rapport mensuel de l'OPEP sur la révision à la hausse de ses prévisions de demande".
L'OPEP impute cette révision aux performances économiques meilleures que prévu des pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) au deuxième trimestre.
Cet élément reléguait au second plan l'annonce d'une légère progression de la production des membres du cartel en juillet par rapport au mois précédent, soutenue par la Libye, le Nigeria et l'Arabie Saoudite.
L'OPEP et d'autres pays partenaires (dont la Russie) ont décidé fin 2016 de réduire leurs extractions jusqu'en mars 2018 pour limiter l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril.
Le Nigeria et la Libye sont exemptés de quotas en raison des troubles géopolitiques qui ont affecté leur industrie pétrolière ces dernières années. Mais l'Arabie Saoudite, l'un des chefs de file du cartel, a aussi vu ses extractions progresser modestement de 31.800 barils par jour.
Parallèlement, le recul hebdomadaire des réserves de brut de 6,5 millions de barils aux Etats-Unis "conforte la théorie que le surplus d'offre sur le marché du pétrole se réduit rapidement", ont avancé les analystes de Commerzbank.
"Les principales raisons de la forte réduction des stocks sont non seulement le déclin appuyé des importations mais aussi la cadence record des raffineries", ont relevé les analystes de Commerzbank.
(c) AFP