Le pétrole en hausse après un rapport mitigé sur les stocks américains
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, référence américaine du brut, a clôturé à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), gagnant 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est apprécié de 56 cents pour finir à 52,70 dollars.
"Les réserves ont baissé de plus de 33 millions de barils au cours des six dernières semaines", a relevé James Williams de WTRG. "C'est assez impressionnant."
Autre élément plaidant pour une hausse des prix: les importations ont été réduites de près de 500.000 barils par jour à 7,76 millions de barils par jour.
Mais la réaction du marché a été modérée "par la hausse des réserves d'essence au moment où l'on approche de la fin de la saison des grands déplacements", a estimé James Williams.
Les stocks d'essence ont en effet grimpé de 3,4 millions de barils alors que les analystes s'attendaient à une baisse de 1,5 million de barils dans la mesure où la demande est censée être à son plus haut en cette saison estivale.
Cushing bien approvisionné
En conséquence, "on se demande si l'offre ne va pas largement dépasser la demande en septembre et en octobre, après la rentrée scolaire, quand la demande d'essence ralentira", a relevé James Williams.
De façon plus générale, "le marché se demande si l'OPEP va être capable de continuer à équilibrer le marché cet automne", a-t-il estimé.
Plusieurs représentants du cartel et de pays partenaires, dont la Russie, se sont réunis lundi et mardi à Abou Dhabi pour discuter du respect de ces engagements, notamment par quelques pays récalcitrants.
Visés, les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur volonté de coopérer dans les mois qui viennent avec les instances de surveillance pour atteindre l'objectif d'un "respect total" de l'accord, a indiqué l'OPEP dans un communiqué diffusé à l'issue de la rencontre.
"Le communiqué de l'OPEP était pauvre en détails, et les propositions de baisse des exportations de l'Arabie saoudite sont proches des niveaux qu'attendaient déjà les analystes", ont toutefois estimé les analystes de JBC Energy.
(c) AFP