Le pétrole monte, les réserves américaines auraient reculé
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre gagnait 20 cents à 49,37 dollars.
"Les réserves américaines de brut auraient reculé de 7,8 millions de barils la semaine dernière, selon l'API (fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute), mais cela n'a pas impressionné les marchés", a noté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Les marchés attendront de voir si les données du Département américain de l'Energie (DoE), jugées plus fiables par les investisseurs, confirment cette baisse des réserves du premier consommateur mondial.
Les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2,2 millions de barils, de celles d'essence de 1,5 million de barils, et de celles de produits distillés de 500.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
La hausse restait cependant limitée, après une conclusion de la réunion de certains des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires peu satisfaisante pour les marchés.
Certains pays qui n'ont pas respecté leurs objectifs de baisse de production ont affirmé leur volonté de coopérer avec l'accord qui vise à rééquilibrer le marché en limitant l'offre mondiale.
(c) AFP