Le pétrole en légère hausse après la réunion de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 10 cents à 49,49 dollars.
Certains des pays qui ne respectent pas leurs objectifs de production, fixés par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, étaient réunis pendant deux jours à Abu Dhabi, mais les informations qui sont ressorties de cette rencontre n'ont pas convaincu les marchés.
"Les rumeurs et déclarations qui sont ressorties de l'OPEP, relayées par les grandes agences financières, n'ont pas convaincu les investisseurs, car les plans du cartel pour augmenter le niveau de respect des objectifs se heurte à une hausse de la production de nombreux pays", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
"La plus grosse information à ressortir de la réunion a été que l'Arabie saoudite voudrait limiter ses exportations vers l'Asie de 10%", a noté David Madden, analyste chez CMC Markets, citant des sources de presse.
"Les Emirats arabes unis, l'Irak, le Kazakhstan et la Malaisie ont exprimé leur soutien pour le mécanisme de surveillance de l'accord et leur volonté de coopération pour atteindre leurs objectifs", a pour sa part affirmé l'OPEP dans un communiqué, sans citer de mesure précise de la part de ces pays."L'Equateur s'est déjà retiré de l'accord en raison de difficultés financières, et il faudrait plus que des déclarations d'intention pour éviter aux prix de reculer à nouveau", a prévenu Lukman Otunuga.
(c) AFP