Le pétrole soutenu par le dollar
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre gagnait 33 cents à 49,72 dollars.
"Les prix sont aidés par la faiblesse du dollar mais pénalisés par des données décevantes venues de Chine et par la réunion d'Abu Dhabi, dont le résultat est incertain", a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
La baisse de la monnaie américaine, qui sert de référence aux prix du brut sur les marchés internationaux, permet aux investisseurs utilisant d'autres devises d'acheter des barils à bon compte.
A Abu Dhabi, l'Arabie saoudite et la Russie, deux des plus grands producteurs de brut du monde, sont réunis avec des pays qui ne respectent pas les objectifs de production fixés par l'accord de limitation des extractions, qui engage l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires jusqu'à la fin du premier trimestre 2018.
"Les importations chinoises ont reculé en juillet à 8,2 millions de barils par jour, à leur plus bas niveau depuis janvier, même s'il s'agit tout de même d'une hausse de 870.000 barils par jour par rapport à juillet 2016", a pour sa part noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFP