Le pétrole reprend quelques couleurs après les stocks aux USA
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) a augmenté de 43 cents à 49,59 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 52,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en progression de 58 cents par rapport à mardi.
Ce reflux est certes moitié moindre qu'anticipé par les analystes interrogés par Bloomberg mais "il va à l'encontre des chiffres de l'API (American Petroleum Institute) mardi soir", a commenté Gene McGillian de Tradition Energy.
Surtout, "la demande d'essence continue d'être forte", a-t-il relevé, ce qui se traduit par une nouvelle baisse des réserves d'essence alors même que les raffineries tournent à plein régime.
Les stocks d'essence ont reculé de 2,5 millions de barils, contre une baisse attendue de tout juste un million, et sont en repli de 4,4% par rapport à la même époque l'an passé.
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont reculé de 200.000 barils, les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un repli de 900.000 barils.
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accélération persistante de l'activité des compagnies pétrolières aux Etats-Unis depuis l'automne, la production américaine est repartie à la hausse, progressant de 20.000 barils par jour (b/j), à 9,430 millions de barils par jour (mbj).
Dollar en baisse
"Ce n'est pas seulement la production qui augmente mais aussi l'offre disponible sur le marché mondial", ont ajouté les experts de Commerzbank.
L'orientation du marché des changes continue par ailleurs d'être favorable au pétrole.
Le dollar continuait de baisser, évoluant à un plus bas depuis mi-2016 face à un panier de six devises matérialisé par le Dollar Index.
Monnaie d'échange du brut, le dollar rend l'or noir mécaniquement moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises lorsqu'il baisse.
(c) AFP