USA: baisse moins marquée que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 28 juillet, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,5 million de barils, pour revenir à 481,9 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse deux fois plus importante, de 3,1 millions de barils.
C'est la cinquième semaine consécutive que ces stocks baissent.
Du côté des réserves d'essence, le DoE a annoncé un reflux de 2,5 millions de barils, tandis que les estimations des économistes compilées par Bloomberg prévoyaient une baisse de seulement 1 million de barils.
Elles affichent une baisse de 4,4% par rapport à la même période de l'année précédente et restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Production en hausse
Les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, etc.) ont reculé de 200.000 barils, les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un repli de 900.000 barils.
Ils sont en hausse de 1,2% par rapport à la même époque de 2016 et passent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accélération persistante de l'activité des compagnies pétrolières aux Etats-Unis depuis l'automne, la production américaine est repartie à la hausse, progressant de 20.000 barils par jour (b/j), à 9,430 millions de barils par jour (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks américains de produits pétroliers ont progressé de 1,1 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,8 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de 1,4% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a monté de 0,1% et celle de produits distillés a progressé de 14,5%, dans les deux cas sur un an.
Le marché du pétrole accentuait légèrement son repli après la publication de ces chiffres et le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) perdait 39 cents à 48,77 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex) vers 14H55 GMT.
(c) AFP