Le pétrole ouvre en très légère hausse à New York avant les stocks aux USA
Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, avançait de 4 cents à 49,20 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les réserves américaines de brut sont un baromètre des stocks mondiaux que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) cherchent à faire descendre afin de permettre une hausse des cours.
Dans l'immédiat, le marché se montrait partagé face à des estimations en apparence contradictoires entre des analystes qui s'attendent à un nouveau reflux des stocks et des chiffres issus du secteur, par le biais des données de la fédération privée American Petroleum Institute (API), faisant état d'une hausse.
D'après un relevé effectué mercredi, les réserves de brut pourraient avoir reculé de 3,1 millions de barils, celles d'essence de 1 million de barils, et celles de produits distillés de 900.000 barils, selon la médiane d'estimations d'analystes compilées par l'agence Bloomberg.
"L'API a fait état d'une hausse de 1,8 million de barils des réserves américaines de brut, due à une forte hausse des importations, ce qui implique que l'offre mondiale est toujours aussi abondante", ont en revanche rapporté les analystes de Commerzbank.
Sur le plan international, le marché continue de craindre un rebond des extractions de l'OPEP après la publication d'une étude de Bloomberg faisant état d'une hausse de la production de l'OPEP en juillet, alors que le cartel a mis en place des quotas de production jusqu'en mars 2018.
"Ce n'est pas seulement la production qui augmente mais aussi l'offre disponible sur le marché mondial", ont ajouté les experts de Commerzbank.
(c) AFP