Le pétrole stable, hausse des réserves américaines selon les premières données
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 51,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de quatre cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 14 cents à 49,02 dollars.
"L'API a fait état d'une hausse de 1,8 million de barils des réserves américaines de brut, due à une forte hausse des importations, ce qui implique que l'offre mondiale est toujours aussi abondante", se sont inquiétés les analystes de Commerzbank.
Les marchés attendaient désormais les données du Département américain de l'Energie (DoE), dont les chiffres sont jugés plus fiables que ceux de l'API.
Les réserves de brut pourraient avoir reculé de 3,3 millions de barils, celles d'essence de 1,2 million de barils, et celles de produits distillés de 950.000 barils, selon la médiane d'estimations d'analystes compilées par l'agence Bloomberg.
Si la hausse des réserves américaines, malgré la forte demande estivale, était confirmée par le DoE, cela pourrait confirmer les craintes que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne se tient plus à son engagement de baisse de la production.
(c) AFP