Le pétrole encore soutenu par la baisse des stocks américains
Le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en septembre a clôturé à 49,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), gagnant 29 cents par rapport à la clôture de la veille.
Le prix du baril, qui s'était établi mercredi soir à son plus haut niveau depuis fin mai, a entamé la séance en recul avant de se redresser.
"C'est la continuation de la réaction au rapport sur les stocks américains publiés mercredi", selon Mike Lynch de Strategic Energy & Economic Research.
Les stocks de brut ont notamment reculé de 7,2 millions de barils aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 21 juillet, selon les données du département américain de l'Energie (DoE). Au cours des trois semaines précédentes, ces réserves s'étaient déjà repliées de 18,6 millions de barils.
Les stocks d'essence et de produits distillés ont aussi diminué.
"Cette baisse massive des réserves de produits pétroliers au cours des dernières semaines a alimenté l'enthousiasme des investisseurs pariant sur une hausse des prix en laissant penser que les mesures prises par l'OPEP commencent à faire leur effet", a estimé Mike Lynch.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres partenaires dont la Russie ont passé fin 2016 un accord visant à enrayer l'effondrement des prix du baril en limitant leur production.
Mais depuis le début de la semaine, plusieurs pays du Golf ont réaffirmé leur intention de réduire leurs exportations dans les mois à venir.
"Une autre explication à la hausse des prix est la perturbation de la production au Nigeria, où un oléoduc a été fermé. Enfin, les tensions politiques au Venezuela pourraient mener à des sanctions économiques des Etats-Unis", a complété Sam Sinclair de Inenco.
(c) AFP