Le pétrole soutenu par l'Arabie saoudite et la baisse des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 51,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 23 cents à 48,98 dollars.
Les cours du baril ont décollé de 6,5% depuis lundi et la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg.
Alors que l'accord de limitation de la production qui vise à rééquilibrer le marché mondial peine à redonner de l'élan aux prix, poussant l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, à accentuer ses efforts.
"L'élément le plus important de la réunion aura sûrement été l'importance donnée par l'Arabie saoudite aux exportations. Pour l'instant, les exportations de l'OPEP ne montrent pas de baisse par rapport à leur niveau d'octobre 2016, mois de référence pour l'accord de baisse de la production", ont noté les analystes de BNP Paribas.
"L'optimisme des investisseurs a été renforcé par les données du département américain de l'Energie (DoE) qui ont fait état d'une baisse plus marquée qu'attendu des réserves américaines sur la semaine écoulée", a souligné Sam Sinclair, analyste chez Inenco.
Les réserves américaines de brut ont reculé de 7,2 millions de barils lors de la semaine achevée le 21 juillet, selon les données publiées mercredi par le DoE.
(c) AFP