Le pétrole monte, les réserves américaines auraient reculé la semaine dernière
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 50,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 40 cents à 48,29 dollars.
Les données hebdomadaires de l'API, fédération privée, précèdent celles attendues dans la journée du Département américain de l'énergie (DoE), qui sont jugées plus fiables par les marchés.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg, les réserves de brut auraient reculé de 3 millions de barils, celles d'essence de 1,8 million de barils et celles de produits distillés de 500.000 barils pour la semaine achevée le 21 juillet.
"La hausse des prix a été soutenue par l'optimisme généré par l'Arabie saoudite, qui a affirmé vouloir limiter ses exportations en août", a ajouté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Arabie saoudite, plus grand exportateur mondial et figure de proue de l'accord qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs, dont la Russie, a affirmé lundi vouloir limiter ses exportations à 6,6 millions de barils par jour.
L'annonce a rassuré des investisseurs inquiets de voir le marché mondial toujours déséquilibré par d'importantes réserves mondiales malgré les efforts du cartel et de ses partenaires, qui n'ont par ailleurs pas approfondi leurs promesses de baisses de productions.
(c) AFP