Le pétrole grimpe, soutenu par l'Arabie saoudite
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 50,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,42 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,41 dollar à 47,75 dollars.
"Le marché s'est à nouveau focalisé sur l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) avec la réunion du comité de suivi de l'accord en Russie", ont commenté les analystes de UniCredit.
Le cartel et d'autres grands producteurs, dont la Russie, sont engagés depuis début 2017 dans un accord qui prévoit une limitation de la production de pétrole pour permettre au marché de se rééquilibrer.
"Certains peuvent être déçus que les baisses de l'OPEP n'aient pas été approfondies", ont ajouté les analystes de UniCredit, mais "la promesse de l'Arabie saoudite de limiter ses exportations en août pourrait accélérer le rythme des baisses des réserves américaines".
Les analystes observeront avec attention les données sur les réserves américaines, qui ont sérieusement reculé ces dernières semaines, entamées par la saison estivale de la conduite et de la climatisation à plein régime aux Etats-Unis.
Le Département américain de l'Energie publiera ses chiffres hebdomadaires mercredi en cours de séance européenne.
(c) AFP