Le pétrole, galvanisé par l'Arabie saoudite, ouvre en hausse à New York
Vers 13H15 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, avançait de 98 cents à 47,32 dollars sur l'échéance de septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'Arabie saoudite s'est engagée lors d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg lundi à limiter ses exportations en août à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016.
Dans un communiqué diffusé par l'OPEP après la réunion, les pays participants ont reconnu qu'il existait une "marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participants se mettent rapidement en pleine conformité" avec les engagements de baisse de production.
"Le marché continue mardi à profiter de ces annonces favorables à une remontée des prix", a avancé Gene McGillian de Tradition Energy.
L'annonce par la compagnie Shell de la fermeture d'un oléoduc clé dans le sud du Nigeria en raison d'une fuite ainsi que l'anticipation de l'annonce d'un recul des réserves de brut aux Etats-Unis pour la quatrième semaine consécutive, dans le rapport hebdomadaire du département de l'Energie attendu mercredi, participaient aussi selon lui à l'avancée des prix.
Ces éléments "poussent le marché à ignorer des facteurs penchant fondamentalement pour une baisse des cours, comme le fait que la production de pétrole ne cesse d'augmenter aux Etats-Unis, en Libye ou au Nigeria", a relevé Gene McGillian.
(c) AFP