Le pétrole poursuit sa hausse après la réunion de Saint-Pétersbourg
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 54 cents à 46,88 dollars.
"Les prix ont profité du ton bien plus agressif de la Russie et de l'Arabie saoudite quant au respect des objectifs de production", a noté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Dans un communiqué diffusé par l'OPEP après la réunion, les pays participant ont reconnu qu'il existait "de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité" avec les engagements de baisse de production.
"Un autre facteur qui a participé à la hausse des prix de lundi est le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, qui semble enfin arrêter de grimper", a ajouté Michael Hewson.
L'entreprise privée Baker Hughes a fait état d'un léger retrait du nombre de puits actifs dans son rapport hebdomadaire publié vendredi soir.
"La saison des résultats d'entreprise est en cours, et les groupes américains ont des difficultés à être rentable au niveau actuel du prix du baril", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.