Le pétrole remonte, l'Arabie Saoudite limite ses exportations
Vers 10H35 GMT (12H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 33 cents à 46,10 dollars.
"La forte production américaine endigue complètement les efforts réalisés par les membres de l'OPEP ainsi que par les pays partenaires qui ont accepté de se joindre à cet effort", ont expliqué les analystes de Saxo Banque.
Face à un marché sceptique, l'OPEP n'a pas modifié son accord dans la profondeur lors de la réunion de suivi de l'accord de Saint-Pétersbourg, mais le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh, a cependant affirmé que son pays contrôlerait désormais son niveau d'exportation, et pas seulement de production.
"L'Arabie saoudite a exporté en moyenne 7,2 millions de barils par jour entre janvier et mai, une limitation à 6,6 millions de barils par jour serait un réel effort", a noté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Le niveau élevé des exportations, alors même que la production est censée être en baisse, inquiétait en effet les marchés.
(c) AFP