Le pétrole baisse dans un marché prudent
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 1,13 dollar à 45,79 dollars.
"En comparaison avec la même période l'année dernière, le nombre de puits en activité aux États-Unis a plus de doublé même si leur rythme de croissance ralentit", a noté l'analyste.
La hausse de la production américaine de pétrole de schiste pèse lourdement sur les cours du pétrole dans un contexte d'offre déjà surabondante.
Et les cours ont également subi la pression d'informations de presse laissant à penser que l'offre en provenance des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'étoffe et ce alors qu'ils se sont engagés, en accord avec d'autres pays producteurs hors cartel dont la Russie, à limiter leur production, ont relevé des analystes.
"Toute indication sur le fait que l'OPEP ne respecte pas ses engagements renvoie instantanément le pétrole dans les cordes, comme on l'a vu vendredi", a commenté Neil Wilson, analyste chez ETX Capital.
Dans ce contexte, les investisseurs guettaient avec prudence les réunions de l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, samedi 22 et lundi 24 juillet pour discuter de l'avenir de l'accord de limitation de production mis en oeuvre depuis le début de l'année.