Le pétrole recule dans un marché incertain avant l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 23 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 31 cents à 46,81 dollars.
"Après la nette baisse des réserves américaines (dont le Département américain de l'Energie a fait état mercredi, ndlr), les marchés attendent le prochain élément fort pour bouger", ont expliqué les analystes de PVM.
Alors que le marché souffre d'une surabondance de l'offre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, se réuniront samedi 22 et lundi 24 juillet pour discuter de l'avenir de l'accord de limitation de production qui les lie depuis le début de l'année.
"Certains investisseurs appellent l'OPEP à approfondir leurs baisses de production pour soutenir les prix", a noté Abishek Deshpande, analyste chez Natixis.
"Mais il est peu probable que l'OPEP le fasse, car un rebond des prix à court terme soutiendrait la hausse de la production des producteurs de pétrole non conventionnel aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
"Il est plus probable, à notre avis, que l'OPEP demande à la Libye et au Nigeria de se joindre à l'effort du cartel" dont les deux pays africains avaient été exempté en raison des tensions géopolitiques qui entravait leur industrie pétrolière, a conclu l'analyste.