Le pétrole stable, entre stocks américains et réunion de l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse d'un cent par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août, dont c'est le dernier jour de cotation, cédait deux cents à 47,10 dollars.
Les réserves commerciales de brut des Etats-Unis ont reculé de 4,7 millions de tonnes pour la semaine achevée le 14 juillet, selon les données publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE).
Mais alors que les marchés s'inquiètent de la surproduction mondiale qui a gonflé les réserves des grands pays consommateurs, la baisse accentuée des stocks américains ne convainc pas les analystes, qui l'expliquent par une hausse saisonnière de la demande.
"Le début de l'année a été prometteur pour le pétrole, mais depuis, les signes positifs sont rares. L'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'est tenue de façon admirable à son accord, mais la hausse de la production libyenne et nigériane, qui avaient été exemptés de participer à l'accord, met à mal ces efforts", ont expliqué les analystes de RBC Capital Markets, qui disent également avoir revu à la hausse leurs prévisions de production américaine.
"Pour les investisseurs dans le pétrole, la réunion entre les producteurs de l'OPEP et leurs partenaires à Saint-Pétersbourg est désormais cruciale", a ajouté Naeem Aslam.
Des représentants des pays liés par l'accord seront réunis samedi 22 et lundi 24 juillet à Saint-Pétersbourg.