Le pétrole rebondit mais l'Opep inquiète
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'août gagnait 17 cents à 46,19 dollars.
Mais ce rebond effaçait tout juste les pertes de la veille, montrant l'incertitude des investisseurs.
"Les récents évènements impliquant l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et le prix du pétrole posent la question de savoir si le cartel a perdu la main qu'il avait sur le marché mondial", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'OPEP est engagé depuis début 2017 dans un accord de baisse de sa production qui vise à rééquilibrer le marché, mais qui a pour l'instant peiné à faire remonter les prix, qui sont en nette baisse par rapport au 1er janvier.
"Par exemple, les exemptions que l'OPEP avait donné à deux de ses membres sont revenues pour hanter le cartel, qui pourrait désormais avoir à demander au Nigeria comme à la Libye de réduire leur production", a ajouté Lukman Otunuga.
Les deux producteurs africains ont été invités à la prochaine réunion technique de suivi de l'accord, le 22 juillet à Saint-Pétersbourg.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les réserves de brut auraient reculé de 3,5 millions de barils, celles d'essence de 1,3 million de barils tandis que celles de produits distillés auraient augmenté de 1,2 million de barils pour la semaine achevée le 14 juillet.
(c) AFP