Le pétrole ouvre en nette hausse à New York, aidé par la faiblesse du dollar
Vers 13H20 GMT (15H20 à Paris), le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 74 cents à 46,76 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Je pense que le marché continue d'évoluer dans une fourchette étroite", a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
"Les prix du brut ont été soutenus par la faiblesse renouvelée du billet vert, alors que le Congrès américain a souffert d'un nouveau revers" avec l'échec de la réforme du système de santé, a noté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Le dollar évolue au niveau le plus bas depuis depuis septembre face à un panier de six devises matérialisé par le Dollar Index.
La baisse du dollar, monnaie de référence pour les échanges du pétrole, permet aux investisseurs utilisant d'autres devises d'effectuer des achats à bon compte.
Sur le front de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), engagée dans une réduction de sa production pour faire remonter les cours, "il y a des discussions sur une éventuelle participation de la Libye et du Nigeria à une réunion la semaine prochaine", a rapporté Andy Lipow.
Bien que membres du cartel, ces deux pays ont été exemptés de quotas en raison des troubles politiques qui les agitent mais le regain de leur production ces derniers mois a annihilé une partie des efforts des autres pays de l'OPEP.
Plus largement, "le marché s'inquiète toujours d'un niveau conséquent d'excès de l'offre particulièrement après avoir vu l'Equateur annoncer, même si c'est un petit producteur, qu'ils allaient augmenter leur production parce qu'ils ont besoin de rentrées d'argent", a complété Andy Lipow.
Même si cela ne représente qu'un montant relativement faible de pétrole supplémentaire sur le marché mondial, cela ouvre une brèche dans le front uni que l'OPEP s'échinait à afficher jusque là.
(c) AFP